
Sana #2
une disprarition : une suspension
2016-2017
Depuis quelques temps la zone est un chantier interdit au public. Lors de cette deuxième année de travail en résidence, l’équipée artistique pensait travailler sur une disparition. Il s’agissait en fait d’une suspension : un moment trouble entre deux états des lieux, un espace ambigu entre apparition et disparition, soit une transformation qui modifie la zone.
À longueur de veillées, les chandelles de paroles autour du temps mort ne réparent pas complètement le traumatisme de la délocalisation hospitalière. Ces soirées entre habitants et artistes ont fait résonner l’écho de la plainte devant la maison brûlée. Alors est venue la nécessité de marcher dans cette zone interdite. Marcher collectivement selon des modalités sensibles, dépaysantes et peut-être thérapeutiques. Traverser le paysage actuel pour dépayser l’expérience passée. Marcher les yeux fermés pour décaler le regard. Entrer dans la zone interdite pour ouvrir l’espace imaginaire. Explorer des lieux oubliés pour revisiter la mémoire en friche. Penser l’histoire collectivement pour panser la blessure de chacun.e.
Des fragments vidéos et sonores, une marche sensible et une édition sont nés du travail de recherche et création mené lors de cette première année de résidences.
janvier 2017 – résidence – Maison St Benoît – Saint-Bernard-du-Touvet
Djamila Daddi-Addoun, Marie Moreau, Sandra Moreaux, Adeline Raibon, Julien Vadet.



janvier 2017 – veillée au TRUC – Saint-Bernard-du-Touvet







mai 2017 – résidence salle hors sac – Saint-Hilaire-du-Touvet
Djamila Daddi-Addoun, Sandra Moreaux, Adeline Raibon.






mai 2017 – marche sensible aux anciens sana – Saint-Hilaire-du-Touvet.
Djamila Daddi-Addoun, Marie Moreau, Sandra Moreaux, Adeline Raibon, Julien Vadet.














